Une réalité fréquente mais souvent sous-estimée
La chute de cheveux est un phénomène naturel : chaque jour, nous perdons des cheveux, qui sont progressivement remplacés par de nouveaux. Ce renouvellement fait partie du cycle de vie normal du cheveu.
Cependant, lorsque la perte devient plus importante, persistante ou diffuse, elle peut traduire un déséquilibre qu’il ne faut pas négliger.
Chez la femme, les causes sont multiples — hormonales, nutritionnelles, psychologiques ou environnementales — et une évaluation précoce permet souvent de corriger la situation avant qu’elle ne s’aggrave.
Une chute de cheveux multifactorielle
Les cheveux sont particulièrement sensibles à l’état général de l’organisme. Plusieurs éléments peuvent influencer leur santé :
- Les variations hormonales, notamment à la ménopause, après une grossesse ou en cas de contraception inadaptée.
- Les carences alimentaires, en fer, vitamine D, zinc ou protéines, qui peuvent perturber la croissance capillaire.
- Le stress, qui modifie la circulation sanguine du cuir chevelu et peut provoquer une chute temporaire.
- Certains traitements médicamenteux, troubles de la thyroïde ou pathologies auto-immunes peuvent également être en cause.
La première étape consiste donc à identifier le facteur déclencheur afin d’adopter une prise en charge adaptée.
Reconnaître les premiers signes
La chute de cheveux féminine se manifeste souvent de manière discrète :
- Une densité capillaire qui diminue,
- Des cheveux plus fins, plus ternes,
- Une queue de cheval moins épaisse,
- Ou des mèches qui se détachent facilement au brossage ou au lavage.
Il ne s’agit pas toujours d’une pathologie chronique. Certaines pertes de cheveux sont réversibles, notamment celles liées à une période de fatigue, de stress ou à une carence nutritionnelle ponctuelle.
Mais si la chute se prolonge plusieurs semaines sans amélioration, un avis “professionnel “ plutôt que “médical” est recommandé.
Établir un diagnostic précis
Un bilan capillaire ou une consultation dermatologique permet de déterminer la cause exacte du trouble.
Le professionnel de santé peut prescrire :
- Une prise de sang, pour évaluer les taux de fer, d’hormones ou de vitamines,
- Et, si besoin, un examen du cuir chevelu afin d’analyser la densité et la qualité des cheveux.
Cette approche globale permet d’écarter d’éventuelles causes médicales (thyroïde, anémie, dérèglement hormonal) et d’orienter le traitement.
Les solutions disponibles
Le traitement dépend de la cause identifiée. Dans la majorité des cas, la chute de cheveux peut être ralentie et la repousse stimulée grâce à des solutions simples :
- Soins topiques : lotions ou sérums appliqués sur le cuir chevelu pour stimuler les follicules et renforcer la fibre capillaire.
- Supplémentation nutritionnelle : compléments à base de vitamines B, acides aminés ou oligo-éléments pour soutenir la croissance.
- Mesures hygiéno-diététiques : alimentation variée, réduction du stress, sommeil suffisant et soins capillaires doux.
Consultez un spécialiste : vous pouvez également faire appel à un spécialiste de la chute des cheveux comme l’établissement Centre Clauderer qui propose un diagnostic à distance.
Les solutions naturelles, lorsqu’elles sont bien choisies, peuvent également accompagner un traitement médical ou dermatologique.
Prévenir plutôt que guérir
Une surveillance régulière de la santé capillaire est la meilleure façon de prévenir les déséquilibres.
Adopter une hygiène de vie équilibrée, éviter les coiffures trop serrées, espacer les colorations chimiques et protéger ses cheveux du stress et de la fatigue font partie des bons réflexes.
Plus la chute est détectée tôt, plus les chances de rétablir un cycle capillaire normal sont importantes.
Car si la chute de cheveux féminine peut avoir de nombreuses origines, elle n’est que rarement une fatalité.





